Quand les Trans se font durables

En transe: (ah ah) Comme pas mal de gros festivals bretons, le festival des Transmusicales est adhérent du Collectif des festivals engagés dans le développement durable. Parce que tout ce monde là, réunis pendant plusieurs jours à se remplir les oreilles, ça a un véritable impact sur l’environnement de l’évènement. (environnement au sens large).
Je vais pas faire l’apologie de ce que font les Trans, il y a du bon boulot, on peut forcément toujours aller plus loin, les gobelets réutilisables c’est super, on peut aussi mettre de la bière bio dedans, nananan, bref.


En fait, moi ce que je trouve intéressant là dedans, c’est la démarche. C’est de se dire : quelque soit l’évènement et son sujet, on se doit de faire ce qu’on peut pour comprendre ses impacts, les anticiper et les réduire. La panoplie de gestes est large et chacun pioche dedans comme il le sent, en essayant d’augmenter son action tous les ans. L’important c’est de commencer.
Il y a des choses qui deviennent faciles parce que d’autres les ont mis en place : plus personne n’a d’excuse pour ne pas utiliser les gobelets réutilisables lors d’une manif. A louer ou à emprunter, c’est pas très cher et tellement plus agréable de ne pas avoir à jeter des dizaines de sacs poubelles plein de gobelets à usage unique. Les fournisseurs bio ou locaux sont à la portée de tous. Tony de Biozh livre bières bretonnes et bio à toute associations, en bouteilles ou en fut. Tireuse y compris. Même qu’il a du cidre à la pression.

Faciliter les déplacements vers les évènements par la mise en place de navettes, la sensibilisation au covoiturage, l’offre de billets de transport public. C’est aussi réfléchir à l’accessibilité de l’évènement : handicapés, mais aussi personnes éloignées de la culture, personnes à bas revenus… A la santé et à la prévention.
Le Collectif des festivals est aussi là pour aider les associations organisatrices à s’y retrouver et à progresser. Petit ou grand évènement, il est possible de les rejoindre.

En conclusion: J’invite aussi les associations sportives à se joindre au mouvement et à lancer des démarches développement durable. Histoire de casser cette image un peu bo-beauf qu’on peut avoir des spectateurs de sport avec casquette, galette saucisse et Kro. Hein ?

En attendant, je souhaite à tous les festivaliers de bien profiter !

1 commentaires :

Anonyme a dit…

Fut une époque (3 ans au plus) où les bénévoles et les musiciens étaient nourri en bio et où les festivaliers avaient accès à des repas bio entre les concerts. Ce temps semble révolue. On est plus dans le green washing maintenant.

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